On a fondu, on fond, on va fondre.
La question du bien-être au travail est d’actualité ? Le SNALC sait qu’il y a beaucoup à faire en ce domaine. Qu’on en juge par ce petit témoignage!
Au troisième étage du lycée, situé dans le Nord-Alsace, le matin à 8 h, la température a déjà dépassé les 30 degrés. Elle attendra son maximum vers 14h. Le professeur, douché et habillé de frais, commence à se liquéfier. La perspective de trois heures à passer dans ce caisson surchauffé donne envie de prendre ses jambes à son cou. Bonjour l’ambiance sauna pour les élèves (une trentaine à chaque fois) qui vont se succéder dans les classes. Les neuf fenêtres sur un des côtés sont certes équipées de persiennes mais n’ont pas de volets. La nuit, tout est fermé, verrouillé ; pas un brin d’air ne peut rentrer. A 8 h du matin on peut pousser deux fenêtres pour obtenir une ouverture de 20 centimètres de large pour une salle de 12 mètres sur 8 mètres. Un vrai bol d’air ! La rénovation/reconstruction du bâtiment remonte à 2002. Les architectes semblent avoir ignoré l’effet de la réverbération sur une façade en verre. A midi, douche glacée, on change de tenue. A 16 h, redouche, rechange. C’est intenable, insupportable, épouvantable et surtout épuisant. Le paquet de copie attendra pour être corrigé.
Promis, juré, on va faire le buzz et venir en maillot de bain.
Pour info, le SNALC rappelle à tous les personnels de l’Education nationale que le registre de la santé et de la sécurité au travail est un instrument précieux pour signifier à l’institution que certaines conditions de travail sont inacceptables.