Prenez-en de la graine, Mesdames et Messieurs les professeurs !
Le bal des postes introuvables offre un spectacle absurde : rares sont les opportunités de mutation. Entre charges de travail excessives et espoirs déçus, les administratifs jonglent avec l’impossible dans l’attente d’une opportunité tant espérée.
Lors qu’il s’agit d’obtenir des renseignements en sollicitant les services du rectorat, l’agent, renvoyé entre pages internet et communications téléphoniques impersonnelles, regrette de n’avoir pas toujours un écoute simplement « humaine ».
Le SNALC a rencontré un enseignant contractuel, mis de coté pour des raisons obscures. Critique à l’égard de l’institution qu’il a pourtant servi infatigablement pendant plusieurs années, il s’est aimablement confié à l’un de nos syndicalistes. Nous l’appellerons Julien.
Certains diront : « IIs le savaient, c’est le risque du concours… ».
Malgré moi je me prends à penser aux tribunaux de l’ère soviétique et à la pratique de l’autocritique. S’agit-il d’une réunion pédagogique ou bien d’un tribunal ?
Cet écrit est un support de regard sur notre société, ses dérives et ses manques, que bien des élèves en difficulté incarnent et hurlent.
Les dessins d’humour du SNALC sur l’actualité grâce à la mascotte du SNALC
L’atelier d’écriture créative animé par Valérie Blondel lors de son passage à Mulhouse m’a inspiré. Je me suis mis dans la peau d’une femme.
Le fabuleux destin de plume et l’agent comptable
Le fabuleux destin de Plume à l’EN
Tout en roulant à travers un paysage de prés et de bosquets, Jean-Baptiste savourait son bonheur. Il était professeur ! Contractuel, certes, mais il allait enfin pouvoir transmettre son amour des lettres.
Que faire pour ne plus être les silencieuses, les invisibles, comment faire changer les mentalités même des politiques, pour faire cesser enfin ces injustices ? Nous nous sentons seules et abandonnées ?
Comment est-il possible que les pontes qui nous dirigent puissent décréter quelle formation nous est indispensable en faisant mine de ne pas comprendre qu’un PE en milieu de carrière n’aura pas les mêmes besoins qu’un débutant ou qu’un vieux briscard à l’orée de la retraite?
Bonjour, Je ne suis pas le plus mal loti ; mais par solidarité et pour la 1ère fois de toute ma carrière de professeur des
Je viens de donner ma démission. Je pars ailleurs.. j’ai trouvé un nouvel emploi dans le privé en lien avec mes compétences
Le bon côté, quand on appartient au camp du Bien, c’est de s’endormir du sommeil du Juste, certain d’avoir apporté sa pierre à la belle
Je ne débuterai pas cette lettre en « sollicitant de votre bienveillance » comme il est pompeusement d’usage de le faire dans l’éducation nationale puisque de « bienveillance » dans vos services il n’y en a pas.
Dans la salle des profs, l’ambiance est un peu morose en lendemain des commissions d’harmonisation des épreuves du bac… Les collègues sont mécontents et déçus
Comme chacun sait, l’école n’est plus le sanctuaire préservé, dédié au savoir, tel que nous avons pu le connaître ; les réseaux sociaux ont lentement gangrené
J’ai fait un rêve, M. le Ministre, un rêve vieux de près d’un demi-siècle ! Un rêve où le respect de chacun et l’égale dignité de
Le SNALC soutient Cécile Pardi qui est enseignante (français langue étrangère) en Suisse. Elle est l’auteur de romans, de nouvelles, et de livres pour enfants.
Le Snalc de Strasbourg partage ce témoignage poignant d’une infirmière de l’académie de Strasbourg. « Par cet écrit, je souhaite exprimer mon indignation, mon exaspération et
Victimes d’une Violence Institutionnelle Programmée….On constate qu’il ne pouvait en être autrement avec un protocole rédigé de nuit sur le coin d’une table entre le 15ème
Ils sont partout, les « juste pour », réticents aux règles collectives, pour la plupart adeptes réguliers du « c’est mon choix » et de sa variante « c’est mon droit ».
Ce matin encore, à la boulangerie, un homme tente de remonter la file : il est mal garé donc pressé, il vous lance comme une excuse que lui, c’est « juste pour » acheter du pain…
La réplique du miroir consiste à renvoyer à l’auteur l’image de son comportement : il est alors contraint de vivre et ressentir ce qu’il a refusé de reconnaître ; il prend ainsi la mesure de l’outrage.
Le SNALC tient à signaler la parution de deux cahiers de grammaire et d’orthographe permettant l’auto-apprentissage très utile pour des élèves francophones et/ou allophones :
Je suis enseignante au collège. Je ne fais pas « un job » de « prof », j’exerce le métier de professeur. C’est un métier sérieux. Connaissez-vous l’histoire vraie
Avertissement : les lignes qui suivent rendent compte d’une formation effectivement suivie par des professeurs de lettres, quelque part en Alsace. Ce témoignage est véridique et
Dans l’histoire que je vais vous raconter, notre grenouille avait déjà le cuir endurci par d’anciennes piqûres au fil des traversées de son histoire. Elle a sauvé sa peau. Et une fois de plus, ce qui ne l’a pas tuée l’a rendue plus forte.
Qui se souvient des Shadoks ? Les Shadoks vivaient sur une planète lointaine, à gauche du ciel, non loin de la Terre. Ils pompaient toute
Le SNALC – qui n’a que faire du politiquement correct – avait organisé un colloque sur la liberté d’expression (1). Il y était question justement de cela : de ce que l’on peut dire et de ce que l’on ne peut pas ou plus dire, au risque de s’attirer de (graves) ennuis. Un colloque avec des invités aux opinions pas toujours consensuelles, afin de lancer un vrai débat contradictoire.
Jean-Paul ALAIN, enseignant et adhérent au SNALC de Strasbourg est né à Hell-ville, Nosy Be, petite île située au nord-ouest de Madagascar, appelée encore l’île
Je fais partie de l’Education Nationale et je suis une adhérente du SNALC, mais c’est en tant que parent d’élève que j’ai eu envie de
Je veux exclure d’emblée de mon réquisitoire Madame la rectrice, Elisabeth Laporte, dont le SNALC a déjà reconnu une gestion efficace et humaine de la crise dans une académie très touchée, où elle venait à peine d’arriver. La tâche n’était pourtant pas facile : il y avait de quoi se prendre les pieds dans un tapis qui cachait mal l’épaisseur des dossiers fumeux et parfois poussiéreux d’affaires ainsi classées par l’équipe de Madame Béjean.
Cécile Pardi enseigne en Suisse. Elle vient de publier son premier roman chez Albin Michel, « Les Semeurs de bonheur ». Ce livre a été
À présent que nos masques écrasent nos visages, effacent nos sourires, étouffent nos mots, plus que jamais il nous faudra ouvrir le cœur.
Le SNALC a immédiatement pris la mesure du bouleversement qui se prépare. Les témoignages de détresse de nos soignants dans les hôpitaux de la région, qui a déjà fermé ses écoles depuis une semaine, justifient largement une décision dont on peut aujourd’hui regretter qu’elle n’ait pas été prise plus tôt à l’échelle nationale.
© covid67 Les réunions en distanciel ? Pas de ça chez nous ! Pourtant partout en France et dans tous les secteurs professionnels, les entreprises,
LE THÉÂTRE PEUT-IL AIDER L’ENSEIGNANT ? Peut-on considérer que l’acte d’enseigner s’apparente à une montée sur les planches ? Le professeur entre-t-il en classe comme le
Chers Collègues, Il est temps de se voir et de parler. Libérer cette parole pour sauver une équipe qui est en train de se fracturer
Tout le monde connaît le bac à sable. Cet espace ludique exerce un fort attrait sur les enfants en bas âge qui bâtissent là leurs premiers édifices, les mains pleines de pelles, de seaux, de sable – et aussi un peu d’excréments d’animaux de passage. Mais qu’importe, aucun enfant n’a jamais été élevé dans un monde totalement aseptisé ; et c’est bien au contact des nuisances que le corps apprend justement à s’en prémunir.
L’édito n°15 – octobre 2019 Septembre est en deuil. Des morts mais aussi des tentatives de suicide, des violences subies, des pressions constantes. Plutôt qu’un
LA FARCE DE LEUR INDÉPENDANCE En septembre 2014, à l’occasion de mon arrivée au SNALC, j’exposais dans la Quinzaine universitaire les raisons qui m’avaient fait
Nous avons tous un jour ou l’autre regretté, parfois immédiatement, d’avoir dit certains mots. Des paroles qui, vraies ou non, nous échappent, sous le coup de la colère pour certains, de la distraction pour d’autres, et pour quelques-uns, de la bêtise hélas ! Une parole lâchée comme une petite bombe, parfois même en public, sans mesurer les dommages qu’elle provoque.
Il était là, bien tranquille, installé et grassement entretenu. Pas de comptes à rendre. Même pas besoin de partager : tout était pour lui, tout lui était acquis. Il était seul, il régnait sur son pré carré et le bénéfice qu’il en tirait suffisait à nourrir ses ambitions, qui se résumaient à ne surtout rien changer. Jusqu’au jour où…
Partout dans ce ministère, l’on nous rebat les oreilles avec le « vivre ensemble ». Sens du dialogue, consensus, travail en équipe, respect des autres et des règles de vie collective, civilité… sont autant de belles intentions qui tapissent les services et les établissements jusque dans les compétences du socle commun. Les vertus du collectif n’ont jamais autant été proclamées.
Dans un contexte d’injonction au « tout numérique » dans certains établissements de l’académie, notre collègue Edgar Zeidler, professeur agrégé d’allemand, a prononcé un discours engagé lors
Dans l’académie de Strasbourg, on s’offusque de l’arrogance du SNALC qui refuse de s’incliner face à une hiérarchie manifestement irrespectueuse.
Qu’importe, pour le SNALC, que vous soyez ministre, recteur, inspecteur, décoré de palmes ou de légions, inscrit à tel parti ou obédience… : ce qui compte, c’est le respect mutuel des hommes et des femmes qui ont à cœur de faire du mieux possible et malgré les difficultés le métier qu’ils ont souvent choisi par conviction.