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« On s’était dit rendez-vous dans dix ans. »

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© istockphoto_GeorgiaCourt-487032382

Au gouvernement, on n’écoute pas qu’Aya Nakamura. Le tube de Patrick Bruel « Place des grands hommes » avec son refrain « On s’était dit rendez-vous dans dix ans… » semble tourner en boucle à Matignon et rue de Grenelle : « Nous serons au rendez-vous pour assurer votre sécurité », assurait, sans rire, Élisabeth Borne en octobre dernier ; « je serai au rendez-vous », lui faisait écho Gabriel Attal, peu après, sur le même sujet. Un rendez-vous ? Mais quand ? Dans dix ans ? 

Le recteur de Strasbourg n’est pas en reste de belles promesses. Ainsi en novembre, sur BFM Alsace : « je le dis avec fermeté : l’autorité des enseignants doit être restaurée » ; « l’idée, c’est qu’il faut absolument qu’il y ait une sérénité dans les établissements. » La bonne idée que voilà !

Justement, en février, le SNALC alertait sur la situation au collège de Mundolsheim, situation si peu sereine que les chauffeurs de la CTS ont exercé leur droit de retrait sur la ligne où ils subissaient des violences de  collégiens.

Les enseignants du collège, conseillés par le SNALC, ont alors sollicité le recteur, mais aussi la ministre. À Paris, malgré les déclarations solennelles des derniers mois, on botte en touche : des moyens ? Mais cela relève de votre rectorat ! Rendez-vous est donc pris à Strasbourg par une délégation d’enseignants du collège, reçue en audience par la secrétaire générale, le directeur de cabinet du recteur et le DRH. Évidemment, tout moyen supplémentaire est refusé. Par contre, on demande aux collègues… ce qu’ils peuvent faire pour améliorer la situation ! Imagine-t-on la direction de la CTS prier les chauffeurs de se débrouiller pour trouver le moyen d’assurer l’ordre et la sécurité dans leur véhicule ?

Non, la CTS a pris toutes les mesures pour rétablir le calme dans les bus, comme l’a rappelé au recteur une représentante de la Collectivité européenne d’Alsace. Et d’autres élus locaux – députée, maires –  interpellent à présent le recteur sur ces violences qui débordent parfois ce collège. La poussière sous le tapis commence à se voir…

En attendant, enseignants, AED, AESH, personnels administratifs continuent à subir cette insécurité. Mais le SNALC se tient à leurs côtés, accompagne ceux que l’administration veut intimider et n’aura de cesse que le collège de Mundolsheim obtienne enfin suffisamment de postes d’AED et d’AESH. Et pas dans dix ans !

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