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Ce sont près de 22 000 personnes qui se sont mobilisées hier à Strasbourg contre la réforme des retraites. Le SNALC a pris part au cortège encore plus massif que celui d’il y a dix jours. L’ambiance était à son comble.
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Le SNALC salue cette forte mobilisation qui doit se poursuivre jusqu’au retrait non négociable de ce projet.
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Revue de presse : Manifestation du 31 janvier 2023
Les revendications du SNALC
- Le SNALC demande le maintien de l’âge légal de départ pour tous à 62 ans au plus tard ;
- Le SNALC demande l’abrogation de la loi Touraine et la renégociation de la duÂrée de cotisation pour une retraite à taux plein en fonction des niveaux d’études et de rémunération et de la pénibilité des différentes professions dans l’Éducation nationale, pour un départ à taux maxiÂmal possible pour tous au plus tard à 62 ans.
- Le SNALC demande l’apÂplication de la promesse d’une pension minimale de 1200 € net sans tenir compte des temps inÂcomplets imposés aux agents contractuels de l’Éducation nationale.
- Le SNALC demande que l’extension de la retraite progressive à l’ensemble de la fonction publique se fasse sur des bases simiÂlaires à l’ancienne CPA, notamment sans recours à l’accord de l’employeur et avec la possibilité de recourir au dispositif avant 60 ans.
- Le SNALC demande qu’en attendant la revalorisation tant attendue (et remise en chantier année après année), les enseignants puissent combler le défiÂcit salarial cumulé dans une carrière au cours de laquelle ils perçoivent un traitement très inférieur à leur niveau d’études, en rachetant à prix réduit leurs années d’études pour le calcul de leur durée d’assurance et du monÂtant de leur pension. Avec leur rémuÂnération équivalente à un BAC+2 ou +3 d’une autre fonction publique, il serait juste qu’ils puissent ainsi récuÂpérer gratuitement deux à trois années d’études.
- Enfin, le SNALC demande que le gouÂvernement accélère la réalisation tant attendue des promesses de revalorisaÂtion pour de nombreuses professions de l’Éducation nationale – enseignants et assimilés, AED, AESH, contractuels, personnels administratifs –, sans lesÂquelles il ne peut y avoir de retraites décentes et justes.
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(Extrait de la QU N°1473)Â