Cette année, le 1er juillet est le début de la correction du DNB, mais aussi la date de l’entrée en vigueur du décret 2025-482 du 27 mai 2025, comme l’indiquait le SNALC Alsace il y a quelques jours.
Il instaure des obligations pour l’administration de protéger la santé des agents contre les risques liés aux épisodes de chaleur intense, selon les seuils de vigilance définis par Météo-France ; pour information, toute l’académie de Strasbourg sera en vigilance orange canicule le 30 juin, et le mercure continuera de monter le lendemain, deuxième jour de correction…
Comme les correcteurs du DNB accomplissent leur tâche par groupe de dix dans une salle aux fenêtres bloquées en oscillo-battant et aux volets impossibles à descendre plus souvent que dans un bureau climatisé avec minibar, le SNALC les invite à la lecture du décret, et particulièrement de son article 3, qui prévoit notamment l’obligation pour notre employeur :
– de mettre en œuvre des procédés de travail ne nécessitant pas d’exposition à la chaleur ou nécessitant une exposition moindre ;
– de modifier l’aménagement et l’agencement des lieux et postes de travail ;
– d’installer des moyens techniques pour réduire le rayonnement solaire ou pour prévenir l’accumulation de chaleur dans les locaux ;
– d’augmenter l’eau potable fraîche mise à disposition.
Le SNALC incite à une vigilance particulière les collègues vulnérables aux épisodes de chaleur intense, pour des raisons tenant à leur âge ou à leur état de santé : lorsque le chef de centre de correction est informé de leur situation, l’administration doit adapter, en liaison avec le service de prévention et de santé au travail, ces mesures de prévention en vue d’assurer la protection de leur santé.
Enfin, le SNALC s’étonne qu’ « à la demande des inspecteurs, la saisie des notes ne sera possible qu’à partir de 15h. » Pourquoi interdire à ceux ayant fini plus tôt de quitter le centre de correction avant cette heure ? S’agit-il de les contraindre à corriger des copies supplémentaires ? Le SNALC dénonce cette nouvelle pression que l’administration exerce sur les collègues.