Syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur

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Incompréhension d’une infirmière

ljubaphoto
© ljubaphoto

Voici ma découverte du soir ci-dessous. Je suis écœurée. 

 

Une nouvelle fois, nous sommes les grandes oubliées….après le SEGUR de la santé (même un jardinier à l’hôpital en a bénéficié, je n’ai aucun préjugé sur cette profession mais tout de même ce n’est pas un professionnel de la santé),  après la prime covid dans l’académie (ce sujet du non versement de cette prime aux IDE de l’En ainsi qu’aux médecins n’a jamais été  le problème du recteur depuis sa nomination et même de personne), une énième preuve du total manque de reconnaissance de notre profession, de nos missions, du mépris notamment des hautes sphères étatiques.

Mais pourquoi cette maltraitance, cet acharnement ? Pourquoi sommes-nous si mal considérées à part comme des infirmières au rabais qui ne savent donner que du sucre pour soigner tous les maux, d’où sort cette pensée que nous n’avons pas été capable de travailler en milieu hospitalier alors case éducation nationale ?

Que faire pour ne plus être les silencieuses, les invisibles, comment faire changer les mentalités même des politiques, pour faire cesser enfin ces injustices ? Nous nous sentons seules et abandonnées ? Je crie HELP !!! Il faudrait des vraies mobilisations de l’ensemble des IDE EN dans un esprit de solidarité  générale avec le soutien de l’ensemble des syndicats et pas seulement les majoritaires.

Et après cela, il faudrait s’investir dans des actions d’éducation à  la santé, de prévention, répondre oui et amen à tout ce qu’on nous demande de faire comme des idiotes, incapables de réfléchir, d’agir avec bon sens et intelligence.  Nous sommes dans le soin selon la définition de l’OMS.

L’institution et l’Etat attendent-ils que nous jetions l’éponge ? Entendent-ils que nous sommes aussi indispensables pour la réussite scolaire des élèves et des étudiants ? Qu’à part nous, qui pour soigner les petits bobos, pour écouter les chagrins, pour réconforter, pour écouter et accompagner ceux en mal-être,  en souffrance , ainsi que leurs parents bien souvent démunis, pour répondre aux questions même si elles ne relèvent pas forcément de nos compétences, pour assurer en plus un travail administratif chronophage (exemple lors de la crise sanitaire en plus des formations pour apprendre se laver  les mains correctement,  à mettre un masque correctement, à faire un auto-test… mais aussi gestion des PAI par faute de médecin et de leur diffusion) qui nous empêche de faire notre vrai métier celui de soignante qui souvent travaille seule sans médecin, sans assistante sociale, qui doit être multi tâches avec une grande faculté d’adaptation avec notamment de plus en plus de glissement de tâches, en plus de la responsabilité qui incombe à notre profession, du devoir de prendre les bonnes décisions au bon moment souvent seule., de travailler sur plusieurs établissements (2 lycées parfois de 1200 élèves chacun, ou 1 collège +1 lycée), de la charge mentale, des heures supplémentaires  souvent difficiles à récupérer, de l’absence ou du manque soutien hiérarchique, des questions qui restent sans réponse et qui peuvent nous conduire à la faute et à la mise en accusation dans une société de plus en plus intolérante, égoïste, procédurière. Tout cela pour jamais aucune prime, aucune revalorisation, seulement des paroles hypocrites pour se donner bonne conscience dans un total mépris.

Désolée pour le pavé mais vraiment ras le bol que personne ne nous entende ne nous comprenne de ne pas être rémunérées à notre juste valeur professionnelle bien loin d’être négligeable.

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