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Jane ARM : écho poétique d’une héritière d’Aznavour

maxi flash
© maxi flash

Le SNALC soutient Gayané ISHKHANYAN sous son nom d’artiste Jane ARM, la voix courageuse d’une jeune poétesse Arméno-Française qui écrit de la poésie pour guérir ses blessures.

Dans l’univers créatif et émouvant de l’art, certains noms résonnent comme des phares et continuent d’inspirer des générations bien après leur passage. Charles Aznavour est un de ces noms. Immense figure de la chanson française, cet immense artiste reste une source d’inspiration pour beaucoup dont les racines arméniennes ont enrichi le répertoire mondial. Il a su toucher le cœur de millions de personnes avec ses chansons empreintes d’émotion et de vérité. Son parcours est une démonstration éclatante de la puissance des mots et des mélodies pour évoquer les luttes, les rêves et les espoirs humains.

À l’instar d’Aznavour, dans un monde où la poésie se fait trop souvent discrète, Jane ARM fait entendre sa voix avec éloquence et passion. Cette poétesse utilise son art pour éveiller les consciences et inspirer ceux qui l’entourent. À travers ses écrits, elle aborde des thèmes universels et poignants tels que le harcèlement scolaire.

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La scène comme catharsis

Le SNALC a eu le plaisir de rencontrer Gayané lors d’un congrès sur l’écriture créative organisé à Strasbourg à l’Ecole européenne en 2023. Participante active, ses textes avaient illuminé la journée.

Mais c’est sur les planches du théâtre que son parcours commence. Elle y découvre la puissance de la scène pour exprimer ses émotions et partager des histoires. Le théâtre lui a non seulement appris l’art de la communication, mais lui a également donné la confiance nécessaire pour élever sa voix publiquement. C’est de cette expérience qu’est née sa volonté de partager ses poèmes, des œuvres riches en sens et empreintes de sa vision du monde.

Parmi ses œuvres les plus marquantes figurent le poème poignant J’écris mes cris. Par ce texte, elle souhaite interpeller sur les souffrances silencieuses causées par le harcèlement moral dans les écoles. Elle utilise ses mots comme une force de guérison et d’espoir, pour elle-même et pour tous ceux qui ont fait l’expérience de telles épreuves. Sa poésie devient ainsi un acte de résistance et de résilience. 

Comme Aznavour, dont les œuvres ont souvent célébré la langue française, elle s’engage à promouvoir la francophonie, notamment en Arménie, pays qui valorise cette richesse linguistique et culturelle. Son projet ambitieux de recueil de poèmes bilingue en français et arménien s’inscrit dans cette démarche de dialogue interculturel et d’échange.

En rendant hommage à la mémoire de Charles Aznavour, Jane ARM espère marcher dans ses pas. C’est un appel à l’action, une invitation à ceux qui, comme Aznavour, reconnaissent la poésie et la musique comme des vecteurs de changement social.

Dans l’esprit du Printemps des poètes, célébrons ces voix qui éclairent le monde de leurs mots, de leurs mélodies et de leurs gestes. Que le chemin de Jane ARM soit parsemé de soutiens bienveillants et de réussites.

« …Il faut savoir faire attention
Avec sa fertile imagination,
Outil nécessaire mais si dangereux,
Capable de détruire ou rendre heureux… »

Jane ARM

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