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La stratégie du tatou à 3 bandes

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© vm

Le sujet de l’intimidation entre élèves occupe une place importante dans l’actualité. Qu’en est-il de ce type de problème entre membres du personnel de l’éducation ? Le SNALC accompagne chaque année plusieurs collègues victimes de harcèlement ou de désagréments responsables de véritables souffrances au travail.

Faut-il rappeler que la capacité à « coopérer au sein d’une équipe » constitue un des attendus du « référentiel des compétences professionnelles des métiers du professorat et de l’éducation » (BO du 25 juillet 2013). On peut regretter que cette compétence soit loin d’être acquise par certains. Et parmi ceux-là, que dire de ceux qui se permettent d’empoisonner leur environnement professionnel avec un total sentiment d’impunité ?

Qui parmi vous n’a jamais été confronté à un collègue qui passe son temps à remettre en cause ou à dénigrer votre travail ? Qui n’a jamais identifié ce type de collègue négatif qui ne rate pas une occasion de tout critiquer, avec souvent des remarques blessantes ou des sous-entendus ?

N’avez-vous jamais eu à faire à celui qui ne peut s’empêcher de jalouser votre emploi du temps ou de se mêler de ce qui se passe dans vos cours ?

Les nouveaux arrivants dans un établissement sont parfois étonnés de voir certaines personnes fonctionnant comme si les locaux leur appartenaient. Comment discuter avec une personne dont le principal argument est qu’ «on a toujours fait comme ça » ? Circulez, il n’y a rien à discuter ! Les néo-titulaires et les contractuels découvrent finalement assez tristement que la principale difficulté dans ce métier n’est pas toujours celle de la gestion les élèves.

Vous ne vous sentez pas concerné par cette liste (qui est d’ailleurs loin d’être exhaustive) ? Tant mieux.

Mais posons une autre question…

Peut-être vous êtes-vous reconnu dans le rôle du persécuteur ?

Si tel est le cas, considérez alors cet article comme un avertissement. Le SNALC, fort de son expérience et de son expertise, accompagnera toute personne victime de vos agissements lâches et inadmissibles.

Jalousie, envie, psychorigidité… ces comportements honteux ont de multiples causes et sont à l’origine de ces nombreuses situations de mal-être au travail. Les collègues concernés par ce climat toxique sont déstabilisés et ne savent pas toujours comment réagir. Discuter ? Signaler ? « Laisser couler » pour éviter que la situation empire ? 

Les conséquences sont toujours les mêmes : épuisement, boule au ventre, perte d’assurance, colère, sentiment d’impuissance… Autant de réactions qu’on retrouve habituellement quand on est dans ce rôle de victime. Certains ont malheureusement le réflexe du tatou à trois bandes : ils adoptent la stratégie de ce drôle de petit animal qui consiste à se mettre en boule face à un prédateur : s’isoler, rester silencieux et attendre que ça passe. Face à un agresseur du type braconnier, cette passivité ne sert malheureusement à rien.

 

Alors que faire ? Agir rapidement est une des clefs. Mais pas n’importe comment. Savez-vous par exemple que le dépôt d’une main courante pour harcèlement moral ne déclenche pas d’action publique et ouvre rarement à l’ouverture d’une enquête préliminaire ?

Une autre clef est d’être bien accompagné. Nous vous déconseillons de vouloir gérer seul ce genre de situation souvent complexe, tant du point de vue humain que juridique. Quand cela relève par exemple du harcèlement moral, il convient de s’assurer que les faits en soient bien constitutifs.

Contactez le SNALC. Même si vous n’êtes pas prêt à agir, l’expérience et la pugnacité de ses membres dans la gestion de ces cas pourront vous fournir des ressources précieuses et un accompagnement personnalisé dans vos démarches.

En tout cas, adoptez la bonne stratégie, contactez-nous. Et faites de votre santé une priorité.

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