Syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur

Search
Filtres génériques
Correspondance exacte uniquement
Rechercher dans le titre
Rechercher dans le contenu
Filtrer par Catégories
Sélectionner tout
Affichage, tracts, militantisme
Billets d’humour, billets d’humeur
Carrière, mutations, grades…
Conditions de travail
Congrès, colloques du SNALC
CSA, CAPA, audiences
Laïcité
Les Actualités
Les éditos du Snalctualités
Les Incontournables
Nos partenaires, nos soutiens
Qui sommes-nous ?
Système éducatif, réformes, programmes

La tête sur les épaules

www.freepik.com
© www.freepik.com

Je suis enseignante au collège. Je ne fais pas « un job » de « prof », j’exerce le métier de professeur. C’est un métier sérieux. Connaissez-vous l’histoire vraie de cet instituteur dont la classe de 6e a été raflée en représailles et qui a continué à faire son cours jusque devant le peloton d’exécution?

Chaque cours que je dispense est une heure pendant laquelle des parents d’élèves m’ont confié la responsabilité de leurs enfants, qu’ils éduquent comme ils l’entendent. Moi, je n’éduque pas des enfants, j’enseigne à des élèves. Je cite de mémoire le très regretté Bernard Maris: le savoir est la seule marchandise qu’on peut vendre sans s’en trouver privé. J’ai lu Bernard Maris avec mes élèves le 8 janvier 2015.

Dans sa chanson « Sur les 100.000 façons de tuer un homme », Felix Leclerc a omis d’en évoquer une, la plus rageante: la culpabilisation des équipes éducatives.

« Avoir la tête sur les épaules », expression imagée rabaissée à sa signification littérale, et l’article défini qui se supplante subrepticement dans nos têtes par des possessifs: doit-on s’estimer heureux en rentrant chez soi après une journée de travail d’avoir gardé la sienne en place?

Lire aussi