Parmi ces nombreuses « machines » improbables, fut créé l’environnement de travail « Mon Bureau Numérique ». Cette machine MBN planta lors du 1er confinement en 2020 tous les jours… Ensuite, un peu moins… Le principe de la technique shadok fut alors scientifiquement vérifié : plus MBN plante, plus on a de chances de se connecter. Et après mille et un plantages, la machine MBN finit donc par fonctionner.
Le grand chef Shadok Big Blanker avait pourtant assuré sur Gaga-TV: «On est prêts». Lui, oui, mais ses petits Shadoks sans matériel informatique peinèrent à organiser l‘enseignement à distance. En appliquant la devise shadok : « c’est en essayant continuellement qu‘on finit par réussir », Big Blanker décida ainsi d‘instaurer la prime informatique de 150 € afin de permettre à chaque Shadok de l’Éducation nationale de s‘équiper d‘un casque avec micro (parce que, sans déc,‘ qui trouverait un ordinateur à 150 € sur la planète Shadok?).
Puis les grandes vacances arrivèrent, suivie de la rentrée et avec elle, déjà la rumeur ou la crainte d’un autre confinement… Fort de l’expérience du 1er confinement et des échecs accumulés, « l’homme sage apprend de ses erreurs, l’homme plus sage apprend des erreurs des autres » (c’est Confucius qui l’a dit, un Terrien… pas un Shadok, ça se saurait). Au SNALC, c’est bien ce manque d’anticipation qui nous pose problème. La faille était connue, l’histoire se répète pourtant indéniablement en 2021. Pourquoi ? En un an, n’y avait-il pas moyen d’anticiper au lieu de jouer à la marelle ou au Chi Fou Mi ?
La veille du 3e confinement, Big Blanker réitéra « on est (plus que) prêts ». Et le mardi 6 avril 2021, la machine MBN planta. Mais plus encore, « la classe virtuelle » du CNED aussi. Vous vous rappelez le principe ? Plus ça plante, plus cela a de chances de fonctionner. Devant l’ampleur du désastre, dans la rue Gagabubuzo-grenelle, on se mit à pomper, mais à pomper… et avec des grosses pompes cette fois. Et une raison à la GA BU ZO MEU fut trouvée : une cyberattaque des hackers Gibis dans le but de crasher la visio de Mme Zogameu avec ses CE2 du village de Gabumeububuzo-heim.
Alors chers amis, fans des Shadoks, il y a bien une morale à cette histoire : « S‘il n‘y a pas de solution, c‘est qu‘il n‘y a pas de problème ».
Cependant le SNALC ne vit pas sur la planète Shadok : nous continuerons donc de nous obstiner pour que tous les élèves puissent travailler dans des conditions optimales et estimons que l’Éducation nationale doit fournir des supports numériques fiables afin de permettre cette continuité pédagogique.