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Système éducatif

30 000 manifestants à Strasbourg le 7 mars

snalc67
© snalc67

Le SNALC a constaté en défilant une très forte mobilisation. En effet, celle-ci est massive et en hausse dans les rues de Strasbourg.

Le SNALC salue la présence de plusieurs élus de la république aux côtés des manifestants.

« Remise de sa fracture de la cheville, la maire de Strasbourg Jeanne Barseghian (EELV) est aussi venue manifester son opposition à la réforme des retraites : »

« Je crois qu’on est dans une phase décisive avec la discussion et le débat qui se tient maintenant au Sénat. C’est le moment de ne rien lâcher. Les Françaises et Français ont largement fait savoir à quel point ils sont opposés à cette réforme qu’ils considèrent comme injuste, infondée, antisociale… Il me semble important en tant qu’élue de venir soutenir la mobilisation intersyndicale et citoyenne. »

(RUE89 Strasbourg)

Depuis le 19 janvier 2023, le SNALC se joint aux autres organisations syndicales pour dire NON au projet injuste de réforme des retraites.

La mobilisation ne peut cesser avant le retrait de ce projet, ainsi le SNALC sera dans la rue aux côtés de la population dès mardi 7 mars 2023 et appelle les personnels de l’Education Nationale à faire grève.

 

Soyons tous unis et déterminés à faire retirer ce projet de réforme des retraites !

Toutes et tous mobilisées le 7 et le 8 mars !

RDV 14 avenue de la liberté à Strasbourg

Depuis le 19 janvier, les travailleurs des secteurs publics comme privés, la jeunesse, les étudiants, les lycéens, les chômeurs, soutenus par une énorme majorité de la population, ont fait la démonstration d’un rejet massif du projet de réforme des retraites.

Les personnels de l’éducation ne s’y sont pas trompés. En effet, les personnels des écoles, établissements et services ont été fortement mobilisés ces dernières semaines, montrant la force collective qui structure nos professions sur tout le territoire. Nos métiers, exercés majoritairement par des femmes et dans des conditions qui ne cessent de se dégrader, rendent cette réforme d’autant plus inacceptable.

C’est pourquoi nous serons en grève le 7 mars et encore dans l’action le 8 mars, journée internationale de luttes pour les droits des femmes. Très peu d’entre nous pourront partir en retraite avec une pension complète à moins de travailler jusqu’à un âge impensable. Enseigner jusqu’à 67 ans n’est souhaitable ni pour les personnels, ni pour les élèves ! Celles et ceux qui le pensent ne connaissent pas les réalités de nos professions. Travailler toujours plus longtemps, dans des conditions toujours plus mauvaises et avec un salaire toujours plus faible… Ce n’est pas acceptable !

Dans le même temps, le gouvernement multiplie les provocations à l’égard des personnels de l’éducation : revalorisations insuffisantes dans le cadre du “socle”, missions supplémentaires inacceptables dans le cadre du “pacte”, suppressions de postes qui auront dès la rentrée 2023 des conséquences scandaleuses.

Le gouvernement Macron-Borne persiste dans le maintien de sa réforme. L’heure est à l’organisation du blocage du pays, partout et à tous les niveaux. Les organisations CGT éduc’action, SGEN-CFDT, FNEC-FP-FO, FSU, SNALC, SUD éducation, UNSA-Éducation appellent :

• à faire grève massivement le 7 mars
• à se mobiliser massivement notamment par la grève le 8 mars journée internationale de lutte pour les droits des femmes
• à décider en Assemblée générale des suites à donner à la mobilisation, y compris la reconduction de la grève
• à participer aux mobilisations prévues le 9 mars par les organisations de jeunesse

Nos organisations de l’éducation se réuniront pour relayer et décliner dans nos lieux de travail les positions adoptées par l’intersyndicale interprofessionnelle à la suite du 7 mars.

Elles soutiennent d’ores et déjà les écoles et établissements qui décideraient de poursuivre la grève après le 7 mars.

AESH : mobilisation pour un vrai statut, une hausse des salaires et le retrait de la réforme des retraites

Le SNALC soutient particulièrement les AESH qui sont sous le coup d’une triple peine avec le projet de réforme des retraites.

« La réforme des retraites est un coup de plus porté aux travailleurs et travailleuses, et notamment auxAESH. Elle révèle les conditions d’emploi inacceptables des AESH lorsque ces personnels parviennent à l’âge où elles devraient partir à la retraite. Avec cette réforme, les AESH, qui subissent des salaires au minimum de la Fonction publique, vont devoir travailler plus longtemps pour des retraites toujours aussi basses. »
(Danielle Arnaud, secrétaire nationale chargée des contractuels)