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Rupture conventionnelle ou comment naviguer dans les ténèbres

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© iStock_gremlin

La campagne 2021-2022 pour les demandes de rupture conventionnelle a commencé et le SNALC Strasbourg déplore le manque criant d’information à ce sujet. Alors qu’une circulaire avait été publiée le 31 août 2020, permettant aux collègues intéressés d’avoir des informations sur le calendrier et sur la marche à suivre pour 2021, rien n’a encore été publié pour l’année courante. 

Le SNALC constate donc que le sujet ne fait pas partie des priorités du rectorat. C’est fort regrettable, lorsqu’on sait combien la rupture conventionnelle représente, pour beaucoup d’agents, le seul espoir de quitter dignement leurs fonctions.

 

A défaut de disposer de données académiques, quelques chiffres ont été publiés dans un bilan présenté en CTMEN le 17 mars 2021, sur l’année 2020 :

– 1 219 demandes  présentées, tous personnels confondus.

– 85 % de ces demandes émanent de personnels enseignants, 5 % d’administratifs et 4 % d’AESH.

– Sur 1 219 demandes, 296 ont été signées, soit environ 24 %. Trois académies concentrent plus de 50 % du nombre total de ruptures.

– Les indemnités versées représentent un montant total de 4,97 millions d’euros, soit une moyenne de 16 783 euros pour chaque rupture conventionnelle conclue.

 

Le SNALC dénonce l’opacité qui règne autour du dispositif. Les collègues que nous avons accompagnés l’an passé et dont la demande a été refusée, n’ont jamais obtenu de réponse claire à ce sujet. Leurs demandes répétées d’explications auprès des services du rectorat sont restées lettre morte ; on s’est contenté de leur rappeler les trois critères définis par la note ministérielle du 07 juillet 2020 :

– La rareté de la ressource;

– L’ancienneté dans la fonction;

– La sécurisation du parcours professionnel.

Ce manque de transparence a logiquement nourri le sentiment d’être traités injustement et avec mépris chez certains personnels déjà en souffrance et dont la demande de rupture n’est qu’un cri de détresse.

La ligne de conduite du SNALC, face à ces abus, est claire : le SNALC ne lâchera rien et il continuera, coûte que coûte, de porter ses valeurs dans l’accompagnement et la défense des collègues.

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