Le Conseil Académique de l’Éducation Nationale est une instance présidée par le Préfet et le Recteur de l’Académie.
Le SNALC y est présent avec les autres organisations syndicales pour représenter les personnels de l’Éducation Nationale. Nos interlocuteurs sont les représentants de parents d’élèves, les chambres professionnelles, les collectivités territoriales, la Région, les élus.
Nous y abordons les organisations de rentrée, la programmation des travaux de la Région, l’évolution de l’offre de formation, etc… 68 sièges et la nécessité d’avoir un quorum (La moitié des membres plus un).
Organisez la présence d’autant de membres est un tour de force. Le CAEN se décline également vers l’enseignement privé. Néo-représentant, je suis désolé de l’attitude de mes collègues enseignants.
En deux convocations, le quorum n’est jamais atteint par l’absence des représentants des autres organisations syndicales. Le calendrier n’est pas toujours facile, mais il est des comportements et des attitudes qui nuisent à tous les personnels. Le Ministère et le Président se focalisant sur l’absentéisme supposé pour nous imposer le Pacte, la politique de la chaise vide et la légèreté de certaines organisations syndicales desservent toute notre profession
Quelques exemples locaux. Alors que la composition du CAEN est nominative et fixée par un arrêté préfectoral, un syndicat à pour seule proposition de changer cet arrêté à chaque CAEN ne pouvant garantir la présence de ces élus. La requête n’a pas perturbé les instances du Rectorat. C’est ça le choc de simplification ?
Réunir les représentants enseignants pour définir une liste pour participer à la représentation des personnels pour le CAEN du privé, et ne pas être capable de se connecter 15 minutes après pour que cette liste soit présentée au CAEN. A part passer pour des guignols devant l’institution et les partenaires de l’Éducation Nationale, le SNALC ne comprend pas la stratégie….
Cela ne choque pas les représentants du Rectorat qui font preuve d’une mollesse et d’une complaisance peu commune avec ces organisations. Ils sont nombreux, et sans doute tout aussi complaisant. Est-ce une stratégie du donnant-donnant ? Quant aux respects des autres membres du CAEN, comment peut-on défendre l’École et l’avenir de nos élèves et étudiants en ne respectant pas les règles minimales de la politesse ?
L’image de notre profession souffre de ces approches archaïques et nous dessert collectivement.
Au SNALC, nous siégeons à chaque convocation. Nous croyons que l’on ne peut défendre les personnels et l’École qu’en nous impliquant dans ces missions. La stratégie de la chaise vide n’est pas dans notre ADN.