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L’indifférence scolaire tue plus encore que la violence

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A vous et à nous, tous ensemble, professeurs, personnels administratifs mais aussi personnels de direction de réinventer l’Education nationale !

L’indifférence scolaire tue plus encore que la violence. Mais ces morts lentes ne trouvent pas écho dans les faits divers. Le mal qui ronge aujourd’hui notre société se nomme « inégalités ». L’accroissement actuel de celles-ci est en train de tendre le tissu social au point de nous amener à la déchirure. Les professeurs cherchent à mettre les mots / maux sur leur malaise car ils se retrouvent seuls et éparpillés. Tous ont l’impression d’être méprisés et manipulés en permanence. L’usure morale, le sentiment d’échec et d’inutilité sociale caractérisent l’expérience professionnelle des enseignants, qui se sentent à la fois en butte à la critique et abandonnés par l’institution. Or chaque individu mérite mieux, les années apprennent peu à peu, à tous. Nous sommes tous concernés par les difficultés que nous rencontrons au quotidien.

C’est peu de dire que la Fonction Publique traverse une zone de turbulences. L’injonction de faire plus avec toujours moins entraîne bien des frustrations et des souffrances que l’on voit toujours et encore s’exprimer dans l’Education Nationale.

Dans cette dernière Institution, le malaise ne date pas d’aujourd’hui mais il a souvent été minimisé par une culture du déni tenace parfois intériorisée par ses agents eux-mêmes. La cocotte minute a néanmoins laissé échapper de la vapeur, le pas de vague. Mais ces trouées dans l’omerta qui régit l’univers de l’Education Nationale, pour libératrices qu’elles puissent être, se révèlent fugaces si elles ne débouchent pas sur de véritables analyses et sur des propositions concrètes pour remédier aux maux qui gangrènent tous les membres de cette vénérable Institution.

Précarisation des personnels par le recours accru au contrat, isolement des agents, perte de pouvoir d’achat, défis de l’inclusion scolaire sans moyens, rapports parfois compliqués avec les parents d’élèves, manque de soutien de la hiérarchie, fragilisation des stagiaires, précarisation des AED et AESH, aucun corps n’est en effet épargné et c’est tout l’ensemble qui doit être reconnu et soutenu. C’est dans cet esprit que le SNALC défend une conception humaniste de nos métiers devenus de plus en plus difficiles pour ne pas dire à haut risque de « faits divers » inacceptables voire tragiques. La course contre la montre ou la course de la honte est engagée.

Avec le SNALC, doyen des syndicats de l’enseignement public,  nous savons tendre la main et tendre vers une vérité est merveilleux. Ne l’ignorons pas ! Alors relevons ce défi et réinventons ensemble, nôtre Education nationale, « vous contribuerez à valoriser votre métier, à inventer avec nous un système efficace et à vous protéger pour pouvoir enfin travailler en paix ! ».

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