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Notre humble syndicat ne s’attendait pas Ć  un tel honneurĀ : le SNPDEN, syndicat de personnels de direction, s’est fendu d’un communiquĆ© Ć  ses adhĆ©rents qui nous est intĆ©gralement consacré ! Et non contents de montrer une telle considĆ©ration au SNALC, ils sont allĆ©s jusqu’à estampiller ce texte dĆ©diĆ© Ć  notre organisation d’un bandeau « FLASHĀ ! FLASHĀ ! FLASHĀ !Ā Ā» et d’en promouvoir la lecture par l’envoi d’un mail ! La raisonĀ : le SNALC organise, le jeudi 29 mars, un colloque pour les personnels de direction…

Mais quelle mouche a donc piquĆ© ce mammouth syndical, affiliĆ© Ć  l’UNSAĀ ? Qu’est-ce qui a poussĆ© le premier syndicat de personnels de direction Ć  nous faire une telle publicité ? Pourquoi cette structure subventionnĆ©e jusqu’à la lie prend-elle ombrage du SNALC, fier et indĆ©pendant dĆ©fenseur de tous les personnels de l’Éducation nationaleĀ ? Pourtant, nous n’empiĆ©tons que modestement sur ce que ces apparatchiks semblent considĆ©rer comme une chasse gardĆ©e, Ć  savoir le corps des personnels de direction. En effet, le SNALC n’est pas (encoreĀ ?) un syndicat reprĆ©sentatif pour ce corps, mĆŖme si nous pouvons nous targuer de compter de plus en plus de chefs d’établissement et de directeurs/trices d’école parmi nos adhĆ©rentsĀ : serait-ce lĆ  une des motivations sous-jacentes de ce « flash spĆ©cial Ā» qui jette une lumiĆØre si vive sur le SNALCĀ ?

Quoi qu’il en soit, nous tenions Ć  les remercier pour cette publicitĆ© aussi apprĆ©ciable qu’inattendueĀ : voilĆ  maintenant tous leurs adhĆ©rents informĆ©s de la tenue de notre colloqueĀ !

Cependant, le SNALC tient Ć  prĆ©ciser quelques points et Ć  rĆ©tablir la vĆ©rité… Car l’argumentaire du SNPDEN, qu’un syndicaliste paniquĆ© par l’initiative du SNALC a sans doute rĆ©digĆ© Ć  la va-vite (au point d’en oublier d’orthographier correctement le mot « remordsĀ Ā»), verse dans la calomnie et dĆ©crĆ©dibilise l’organisation dont il Ć©mane. PourquoiĀ ?

Parce qu’il nous accuse de « tenir des propos inadmissibles Ć  l’encontre des personnels de direction » : mais quelle condescendanceĀ ! Serions-nous des enfants que l’auteur de ce texte se permettrait de tancer d’effronterieĀ ? N’aurions-nous pas droit Ć  une parole libreĀ ? Est-il interdit de se montrer critique envers CERTAINS personnels incompĆ©tents, voire malveillantsĀ ? Qui est-il pour juger « inadmissiblesĀ Ā» des propos pointant les manquements de CERTAINS chefs d’établissementĀ ?

Il prĆ©tend ainsi que notre « mot d’ordreĀ Ā» serait de Ā«Ā ā€casserā€Ā du personnel de directionĀ Ā», affirme faussement que nous n’aurions que « mĆ©prisĀ Ā» pour ce mĆ©tier et que nous aurions « diffamé » cette fonction. Les termes sont forts, mais sur quoi s’appuient-ilsĀ ? C’est lĆ  que le bĆ¢t blesseĀ : cet argumentaire de pacotille repose uniquement sur un texte que le SNALCĀ  assume fiĆØrement : « Les dix recommandations du SNALC pour ĆŖtre plus fort au travailĀ Ā». Nous invitons nos lecteurs Ć  en prendre connaissance ici pour en jugerĀ : rien, absolument rien, n’est mĆ©prisant ni diffamant ! Et quand le communiquĆ© du SNPDEN appelle Ć©galement ses adhĆ©rents Ć  lire cet article en le joignant Ć  leur courrier (encore une foisĀ : merci pour la publicité !), il fait injure Ć  leur intelligence, car quiconque lit ce texte comprend parfaitement qu’il ne s’agit en aucun cas d’accuser TOUS les chefs d’établissement de mal exercer leurs fonctionsĀ ! Ces conseils n’ont pour but que de rappeler leurs droits Ć  TOUS les personnels et de les mettre en garde contre les pratiques, elles inadmissibles, de certains reprĆ©sentants de la hiĆ©rarchie qui, et nous tenons Ć  le souligner, ne sont pas l’ensemble de la profession et ne forment qu’un petit groupe de brebis galeuses.

Puisque le SNPDEN incrimine notre publication, c’est qu’il est manifestement en dĆ©saccord avec son contenu. Est-ce Ć  dire qu’il dĆ©nie le droit d’être accompagnĆ© d’un reprĆ©sentant syndical lors d’une convocation de la hiĆ©rarchieĀ  (voirĀ : recommandation n°2)Ā ? Qu’il ne faudrait pas rester « objectif et circonstanciĆ©, cohĆ©rent » (voirĀ : recommandation n°5) ? Qu’il vaudrait mieux accepter la culpabilisationĀ (voirĀ : recommandation n°6) ? PireĀ : ne conseillerait-il pas de dĆ©poser plainte en cas d’agression (voirĀ : recommandation n°10)Ā ? Ou serait-il assez insensĆ© pour ne pas inviter Ć  « être irrĆ©prochable au travailĀ Ā» (voirĀ : recommandation n°8)Ā ? Ce n’est pas sĆ©rieuxĀ !

En outre, le SNPDEN doit Ć©largir sa vue et Ć©lever son regard au-delĆ  d’un microcosme corporatiste : quand on Ć©voque « la hiĆ©rarchieĀ Ā» (in Recommandation #1), Ā le terme ne saurait se limiter aux seuls personnels de direction, qui sont parfois eux-mĆŖmes durement – et pourtant silencieusement – confrontĆ©s Ć  la hiĆ©rarchie, leur hiĆ©rarchie ! Et qui d’autre que le SNALC pour aller oser accompagner et dĆ©fendre bec et ongles les intĆ©rĆŖts d’un principal-adjoint ou d’un proviseur face Ć  sa hiĆ©rarchie, jusqu’au plus niveau et sans langue de bois ? Les personnels de direction qui ont eu affaire au SNALC le savent. Les autres le sauront s’ils ont un jour besoin d’un syndicat qui dĆ©fende rĆ©ellement leurs intĆ©rĆŖts et ne se contente pas de flash-flash-flash Ć©lectoralistes et pleurnichards.

Que le SNPDEN balaie devant sa porte, car le SNALC n’a pas de leƧons Ć  recevoirĀ ! Le SNALC dĆ©fend les personnels de l’Éducation nationale depuis 1905, ce qui fait de lui le plus vieux syndicat enseignant. Nous sommes un syndicat combatif et apolitique, fier de son indĆ©pendance, car contrairement au SNPDEN et aux autres organisations, nous ne touchons AUCUNE subventionĀ : libres de toute influence et de toute pression, nous sommes sans compromissionĀ !

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L’organisation par le SNALC d’un colloque Ć  destination des personnels de direction dĆ©range le SNPDENĀ : pour quelle raisonĀ ? Est-ce leur domaine rĆ©servé ? Ce syndicat s’arrogerait-il le droit exclusif de dĆ©fendre cette catĆ©gorie de personnels, le dĆ©niant dĆØs lors Ć  tous les autres ? Le SNALC dĆ©fend des individus, non pas une Ć©tiquetteĀ : il accueille des adhĆ©rents venant de tous les corps de personnels, y compris, en nombre croissant, des personnels de direction. Le SNPDEN a beau s’autoproclamer le « syndicat des personnels de directionĀ Ā», mĆŖme majoritaire, il n’est qu’un syndicat de personnels de direction. Ne lui en dĆ©plaise, il lui faudra compter avec le SNALCĀ : nous serons toujours aux cĆ“tĆ©s de nos adhĆ©rents pour dĆ©fendre leurs droits et nous soutiendrons aussi les personnels de direction qui, dans leur grande majoritĆ©, exercent leurs fonctions avec compĆ©tence, dignitĆ© et bienveillanceĀ !

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