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Burnout, malaise au travail : Omerta ?

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INDIGNEZ – VOUS !

Burnout, malaise au travail : Omerta ?

Par Danielle GANGLOFF, chef d’établissement

Cette problématique révélée et analysée depuis plusieurs années au vu de l’augmentation conséquente des cas recensés dans la fonction publique et notamment dans l’Education nationale, a été rapportée par divers organismes de santé dont la MGEN qui fait état dans un rapport en 2013 de 200 000 cas.

Le 13 Novembre 2015 à Canopé Strasbourg, le SNALC a jugé pertinent d’organiser un colloque-formation sur cette thématique. Au vu du nombre important de participants, de la force des témoignages concernant les conditions de travail, les responsables du SNALC ont été saisis par l’ampleur de ce phénomène en Alsace et ont jugé de leur devoir de lancer un sondage auprès de leurs adhérents afin de cerner les problèmes.

SACRILÈGE !

La riposte ne s’est pas fait attendre :

L’union syndicale FNEC-FO s’insurge contre une telle manœuvre qui, selon elle, incite à la délation !
Rien que çà ! et d’y aller presto d’allusions vichyssoises…
Leur communiqué met sur le même plan le site «Note2B» et cette enquête auprès de cadres A de la fonction publique sur leurs conditions de travail.

Étrange amalgame qui assimile les enseignants à des potaches. De la même manière, dans un raccourci qui frise l’enfumage, ce tract en se référant à la «neutralité de l’Ecole républicaine» nous accuse de manquer «d’éthique syndicale».

Étrange réaction de la part de responsables syndicaux qui se disent pourtant à l’écoute des préoccupations de ceux qui leur donnent mandats et décharges pour s’intéresser à leur sort.
Comment dialoguent-ils avec leurs adhérents, leurs électeurs? Comment font-ils remonter les informations, comment peuvent-ils aller au plus près des situations personnelles sans en passer par l’écoute, l’étude, les consultations ?
Peut-être se passent-ils de toutes ses «jérémiades» des professeurs face à des méthodes de management de plus en plus caporalistes car elles ne rentrent pas dans le cadre de ce qui est syndicalement autorisé ?
Peut-être ces mêmes représentants ne représentent plus que leur soupe, leurs prérogatives, leurs intérêts personnels ?
Peut être faudrait-il leur apprendre que la République est un cadre juridique sous tendu par un plus grand concept : celui de DÉMOCRATIE ! Et que grâce à cette Démocratie participative, ils sont élus pour être les garants et défenseurs des droits fondamentaux des travailleurs, qu’il est obsolète de voir derrière une simple enquête une volonté de délation stérile ?

A moins que certains ne se sentent si particulièrement visés, qu’ils crient aussi fort que leur conscience est lourde ? L’omerta, «le silence des agneaux» leur permet de perdurer.

Défendre les statuts et les missions, accompagner dans les changements nécessaires demandent du dialogue, de la transparence, du respect, de l’écoute et de l’indispensable consultation.

Le fait d’interroger les personnels sous le joug d’une autorité parfois abusive et débordante vous a indigné ?

Eh bien, nous, c’est votre réaction qui nous scandalise.

Alors de concert hurlons ensemble et INDIGNONS NOUS !

NB : les résultats de ce sondage seront publiés sous peu sur notre site.

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