Le mardi 15 novembre 2022, le SNALC a rencontré, à l’instar d’élus et de représentants de parents d’élèves, trois Inspecteurs généraux pour aborder les problématiques du cursus bilingue en Alsace. Cette mission était pilotée par Mme Weltzer, (IGEN Établissements, vie scolaire, orientation ) assistée de Mme Abraham (IGEN LV allemand et 1er degré) et de M. Vandenbrouck (IGEN Physique-Chimie). Son objectif est d’effectuer un état des lieux dans les 1er et 2nd degrés en évoquant les compétences acquises par les élèves et les freins potentiels à leur mise en place.
Lors de ce temps d‘échange, le SNALC a pu faire remonter les problématiques de terrain, à savoir :Â
Lors de ce temps d‘échange, le SNALC a pu faire remonter les problématiques de terrain, à savoir :Â
– le manque d’enseignants formés pour assurer l‘enseignement bilingue dans le 1er degré,
– son corollaire, le recours croissant à des contractuels sans formation,
– la complexité pour les enseignants à gérer des classes bilingues (temps de préparation accru, gestion d’un nombre important d’élèves et de parents) et des classes mixtes bilingues/ monolingues induisant forcément de nombreuses heures de concertation en équipe,
– une prime bilingue dérisoire au regard du travail de préparation pédagogique et du niveau de compétence de l’enseignant bilingue,
– et l’absence de matériel d’apprentissage spécifique.
Dans le second degré, le manque de professeurs en primaire se traduit par une baisse de niveau des élèves arrivant en 6e, la pandémie de Coronavirus n’ayant fait qu’amplifier le phénomène. Il a également été question des ressources disponibles pour l’enseignement bilingue, parfois compliquées à trouver. Les inspecteurs ont rappelé l’existence de la plateforme PlaReLA.
Le SNALC a souligné le travail remarquable des collègues de DNL, notamment des chargés de mission par la création d’un Vademecum de l’enseignement des mathématiques en cycle 4 par exemple, ou bien la proposition de séquences pour l’enseignement de l’allemand en cursus bilingue au collège. Le SNALC a également mis en lumière la difficulté à proposer la LCR Alsacien dans les établissements.
Du point de vue de l’inspection, l’accent était surtout porté sur l’accessibilité au cursus bilingue en maternelle. Le SNALC a suggéré de ne commencer l’apprentissage bilingue qu’en moyenne section permettant, d’une part, aux parents de se déterminer quant à l’appétence scolaire de leur enfant pour le bilingue au regard de ses capacités et, d’autre part, une redistribution des ressources humaines. La rencontre a permis en dernier lieu d’interroger les motivations des parents à inscrire leur enfant dans le cursus bilingue : est-ce un choix de nécessité géographique ? une volonté d’ouverture culturelle des familles ? ou bien une stratégie d’évitement, volonté de mettre son enfant dans une classe élitiste ?
– son corollaire, le recours croissant à des contractuels sans formation,
– la complexité pour les enseignants à gérer des classes bilingues (temps de préparation accru, gestion d’un nombre important d’élèves et de parents) et des classes mixtes bilingues/ monolingues induisant forcément de nombreuses heures de concertation en équipe,
– une prime bilingue dérisoire au regard du travail de préparation pédagogique et du niveau de compétence de l’enseignant bilingue,
– et l’absence de matériel d’apprentissage spécifique.
Dans le second degré, le manque de professeurs en primaire se traduit par une baisse de niveau des élèves arrivant en 6e, la pandémie de Coronavirus n’ayant fait qu’amplifier le phénomène. Il a également été question des ressources disponibles pour l’enseignement bilingue, parfois compliquées à trouver. Les inspecteurs ont rappelé l’existence de la plateforme PlaReLA.
Le SNALC a souligné le travail remarquable des collègues de DNL, notamment des chargés de mission par la création d’un Vademecum de l’enseignement des mathématiques en cycle 4 par exemple, ou bien la proposition de séquences pour l’enseignement de l’allemand en cursus bilingue au collège. Le SNALC a également mis en lumière la difficulté à proposer la LCR Alsacien dans les établissements.
Du point de vue de l’inspection, l’accent était surtout porté sur l’accessibilité au cursus bilingue en maternelle. Le SNALC a suggéré de ne commencer l’apprentissage bilingue qu’en moyenne section permettant, d’une part, aux parents de se déterminer quant à l’appétence scolaire de leur enfant pour le bilingue au regard de ses capacités et, d’autre part, une redistribution des ressources humaines. La rencontre a permis en dernier lieu d’interroger les motivations des parents à inscrire leur enfant dans le cursus bilingue : est-ce un choix de nécessité géographique ? une volonté d’ouverture culturelle des familles ? ou bien une stratégie d’évitement, volonté de mettre son enfant dans une classe élitiste ?
