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Système éducatif

Situation explosive à la cité scolaire KLEBER de Strasbourg

KentWeakley
© KentWeakley

Le SNALC a été le premier syndicat à alerter la nouvelle cheffe d’établissement sur la dégradation très inquiétante des conditions de travail de tous les personnels.

Reçu en audience le jeudi 23 novembre dernier, nous avons évoqué la multiplication et l’aggravation des dysfonctionnements qui nous ont été rapportés.

Le SNALC a prévenu la proviseure qu’il demandera à ce qu’une enquête administrative soit diligentée.

Ce jeudi 30 novembre, les enseignants manifesteront devant l’établissement avec l’ensemble des syndicats SNALC – SGEN – CGT- UNSA.

Communiqué intersyndical :

« Face à des menaces de morts proférées par un élève à l’encontre d’un collègue enseignant au sein de notre établissement et dans un contexte fortement dégradé, les personnels du collège Kléber de Strasbourg engageront un mouvement de grève, le jeudi 30 novembre avec manifestation aux portes de l’établissement dès 7h30 du matin ».

Le Recteur et le DASEN se rendent ce 30 novembre à la cité Kléber et rencontrent les enseignants grévistes à 11h.

 

Déclaration du SNALC :

Monsieur le Recteur,

Vous avez reçu le SNALC le jeudi 23 novembre. Le président académique du SNALC en personne, M. Jean-Pierre GAVRILOVIC, vous a alors alerté sur les nombreux dysfonctionnements existant au sein de notre établissement :

Ce sont des incivilités, des bagarres entre élèves, du manque de respect entre élèves, envers les adultes, des agressions verbales, physiques, des déclenchements intempestifs d’alarme, des explosions de pétards, des jets de mortiers et plus récemment, ce mardi, un collègue a été menacé de mort.

La communauté éducative vit mal des conditions de travail qui se dégradent chaque jour, un peu plus ! La parole de l’enseignant n’est plus respectée dans notre cité scolaire. Il y a quelques semaines, lors d’une réunion portant sur la sécurité, les collègues ont attiré votre attention, par exemple, sur le fait que les élèves ont développé un sentiment d’impunité :  les punitions données ne sont pas suivies d’effet. Qu’est-ce qui a changé depuis ? Les faits dont nous sommes victimes sont bien souvent requalifiés et minorés, le dernier exemple en date est la qualification « d’incident » pour l’agression dont a été victime le collègue de lettres.

Dans le même ordre d’idée, les réunions se multiplient : nos soirées sont bien prises par ces temps d’échanges qui eux aussi ne débouchent pas sur des actions concrètes mais mobilisent notre énergie, notre temps personnel …

Cette journée de grève n’est pas l’expression d’un mal-être passager mais celle de l’insécurité galopante, de l’absences de mesures concrètes, mises en place sur le terrain depuis 3 mois !à la cité Kléber

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