Tous les coups sont permis… ou pas.
Il prend des notes, son œil est attentif. On dit de lui qu’il est calme, posé, et sait faire preuve de diplomatie. Ces qualités le rendraient presque sympathique.
Il prend des notes, son œil est attentif. On dit de lui qu’il est calme, posé, et sait faire preuve de diplomatie. Ces qualités le rendraient presque sympathique.
Nous venons de passer la période des fêtes de fin d’année qui, traditionnellement, dit-on, célèbrent la lumière et chassent les ombres. Mais même toutes ces bougies, chandelles et guirlandes réunies ne pourraient dissiper les ombres des doutes que le SNALC a sur le pilotage du rectorat de Strasbourg et des services déconcentrés. De nombreux doutes.
Nous venons de passer la période des fêtes de fin d’année qui, traditionnellement, dit-on, célèbrent la lumière et chassent les ombres. Mais même toutes ces bougies, chandelles et guirlandes réunies ne pourraient dissiper les ombres des doutes que le SNALC a sur le pilotage du rectorat de Strasbourg et des services déconcentrés. De nombreux doutes.
Et si nous regardions enfin la réalité en face ? Pas étonnant que nos métiers traversent la plus grave crise d’attractivité de leur histoire : il faut vraiment avoir le feu sacré pour continuer à les exercer.
Le SNALC cultive le sisu et vous invite à le suivre. Nous ne sommes pas résignés, nous ne sommes pas non plus des têtes brûlées : nous vous proposons juste, dans cette période compliquée, de rester debout et de continuer, ensemble, à résister.
Le SNALC n’a qu’un objectif : la défense des personnels.
Peu importent les manières – qu’il n’a pas d’ailleurs, lui reproche-t-on souvent.
Je suis représentant syndical du SNALC. Mon téléphone n’a jamais autant sonné. Quelle que soit leur fonction, les femmes et les hommes qui m’appellent témoignent de tensions épuisantes, de manque de reconnaissance voire d’ingratitude, et de difficultés financières croissantes.
Pour avoir personnellement vécu la guerre en ex-Yougoslavie en 1999, les déchirements et les atrocités que provoque un conflit armé, j’ai depuis longtemps pris conscience de la précarité de l’équilibre du monde, et de la ténuité de la vie de ses citoyens. Les tanks avancent hélas plus vite que les mots, les bombes détruisent en un souffle ce que la civilisation a mis des siècles à construire.
Ils sont partout, les « juste pour », réticents aux règles collectives, pour la plupart adeptes réguliers du « c’est mon choix » et de sa variante « c’est mon droit ».
Ce matin encore, à la boulangerie, un homme tente de remonter la file : il est mal garé donc pressé, il vous lance comme une excuse que lui, c’est « juste pour » acheter du pain…
La réplique du miroir consiste à renvoyer à l’auteur l’image de son comportement : il est alors contraint de vivre et ressentir ce qu’il a refusé de reconnaître ; il prend ainsi la mesure de l’outrage.
Dans l’histoire que je vais vous raconter, notre grenouille avait déjà le cuir endurci par d’anciennes piqûres au fil des traversées de son histoire. Elle a sauvé sa peau. Et une fois de plus, ce qui ne l’a pas tuée l’a rendue plus forte.
Le SNALC – qui n’a que faire du politiquement correct – avait organisé un colloque sur la liberté d’expression (1). Il y était question justement de cela : de ce que l’on peut dire et de ce que l’on ne peut pas ou plus dire, au risque de s’attirer de (graves) ennuis. Un colloque avec des invités aux opinions pas toujours consensuelles, afin de lancer un vrai débat contradictoire.
Je veux exclure d’emblée de mon réquisitoire Madame la rectrice, Elisabeth Laporte, dont le SNALC a déjà reconnu une gestion efficace et humaine de la crise dans une académie très touchée, où elle venait à peine d’arriver. La tâche n’était pourtant pas facile : il y avait de quoi se prendre les pieds dans un tapis qui cachait mal l’épaisseur des dossiers fumeux et parfois poussiéreux d’affaires ainsi classées par l’équipe de Madame Béjean.
À présent que nos masques écrasent nos visages, effacent nos sourires, étouffent nos mots, plus que jamais il nous faudra ouvrir le cœur.
Le SNALC a immédiatement pris la mesure du bouleversement qui se prépare. Les témoignages de détresse de nos soignants dans les hôpitaux de la région, qui a déjà fermé ses écoles depuis une semaine, justifient largement une décision dont on peut aujourd’hui regretter qu’elle n’ait pas été prise plus tôt à l’échelle nationale.
Tout le monde connaît le bac à sable. Cet espace ludique exerce un fort attrait sur les enfants en bas âge qui bâtissent là leurs premiers édifices, les mains pleines de pelles, de seaux, de sable – et aussi un peu d’excréments d’animaux de passage. Mais qu’importe, aucun enfant n’a jamais été élevé dans un monde totalement aseptisé ; et c’est bien au contact des nuisances que le corps apprend justement à s’en prémunir.
L’édito n°15 – octobre 2019 Septembre est en deuil. Des morts mais aussi des tentatives de suicide, des violences subies, des pressions constantes. Plutôt qu’un
En septembre 2014, à l’occasion de mon arrivée au SNALC, j’exposais dans la Quinzaine universitaire les raisons qui m’avaient fait quitter FO. Écœuré par un
Le mouvement #PasDeVague a révélé un besoin de libérer l’expression sur les pressions et les violences que l’on s’obstine à appeler pudiquement « incivilités » ou « incidents ». Une forte chape de plomb écrase en effet les personnels muselés par la peur : peur des médisances, des rétorsions et des pressions.
Le SNALC demande officiellement au gouvernement de supprimer les subventions syndicales et le financement d’Etat et de faire le choix d’une vraie revalorisation des salaires pour tous les agents.
Nous avons tous un jour ou l’autre regretté, parfois immédiatement, d’avoir dit certains mots. Des paroles qui, vraies ou non, nous échappent, sous le coup de la colère pour certains, de la distraction pour d’autres, et pour quelques-uns, de la bêtise hélas ! Une parole lâchée comme une petite bombe, parfois même en public, sans mesurer les dommages qu’elle provoque.
Il était là, bien tranquille, installé et grassement entretenu. Pas de comptes à rendre. Même pas besoin de partager : tout était pour lui, tout lui était acquis. Il était seul, il régnait sur son pré carré et le bénéfice qu’il en tirait suffisait à nourrir ses ambitions, qui se résumaient à ne surtout rien changer. Jusqu’au jour où…
Partout dans ce ministère, l’on nous rebat les oreilles avec le « vivre ensemble ». Sens du dialogue, consensus, travail en équipe, respect des autres et des règles de vie collective, civilité… sont autant de belles intentions qui tapissent les services et les établissements jusque dans les compétences du socle commun. Les vertus du collectif n’ont jamais autant été proclamées.
Un mois s’est écoulé déjà depuis la rentrée. Et déjà, un constat : les petits caporaux sont toujours là ! À tous les étages de notre maison nationale d’Education, ils agissent sans foi ni loi si ce n’est celle du plus haut gradé sur la valetaille qui s’efforce de remplir au mieux la mission pour laquelle elle s’est portée volontaire.
Dans l’académie de Strasbourg, on s’offusque de l’arrogance du SNALC qui refuse de s’incliner face à une hiérarchie manifestement irrespectueuse.
Qu’importe, pour le SNALC, que vous soyez ministre, recteur, inspecteur, décoré de palmes ou de légions, inscrit à tel parti ou obédience… : ce qui compte, c’est le respect mutuel des hommes et des femmes qui ont à cœur de faire du mieux possible et malgré les difficultés le métier qu’ils ont souvent choisi par conviction.
En préambule, j’aimerais remercier les adhérents fidèles au SNALC depuis de nombreuses années et saluer chaleureusement les nouveaux. En effet, depuis mon arrivée à la présidence en décembre dernier, chaque mois de nouveaux adhérents rejoignent le SNALC et sont toujours plus nombreux à faire confiance, à partager les revendications et soutenir les actions du SNALC.
Depuis des années le gouvernement repousse les limites de la tolérance. En faisant la sourde oreille aux multiples demandes du SNALC de respecter les vraies valeurs de la République au sein même de l’école (Lettre ouverte 1 et 2 au Président de la République), il accepte que la laïcité soit malmenée dans l’école de la République. Pourquoi ?
Strasbourg, le 3 septembre 2015 Message du président du SNALC de Strasbourg …en réponse à l’invitation au stage politico-syndical des camarades de CGT, FSU, SUD-SOLIDAIRES,UNSA : Le
Deuxième lettre ouverte au Président de la République Strasbourg, le 17 août 2015« Les notions de droits et de
La laïcité ne consiste pas à combattre les religions, mais bien à empêcher avec lucidité leur influence dans le cadre éducatif où les convictions religieuses doivent rester dans le domaine exclusif de la conscience individuelle et de la liberté d’opinion. « Où finit la loi, commence la tyrannie », disait William Pitt. Le SNALC n’abandonnera jamais ce combat, celui de l’indépendance, de la liberté, de l’égalité.
Liberté, égalité, fraternité ? Et la laïcité ? Ces chefs d’établissements et hauts fonctionnaires, représentants de l’Etat, par peur de situations de conflits, « ne veulent pas de vagues »… Mais la digue lâchera. Car tout recul concernant la laïcité permettra aux provocations d’avancer. « Monsieur le Président, Madame le Ministre, quand on légifère, il ne doit pas y avoir de mais… »
Voici la recette : d’une main vous prenez cette Education nationale aux principes de management « modernes », de l’autre vous transformez parallèlement chaque établissement en une petite entreprise autonome, mettant ainsi en compétition des établissements entre eux. Puis vous servez crânement ce plat indigeste à des enseignants ébahis ! Tous auront l’impression d’avoir été méprisés et manipulés que ce soit à la sauce sarkozienne ou hollandaise…